Vaste est le champ des droits de l'homme et droits humains. 
Immenses sont les enjeux et implications de l'exercice de ces droits tant au plan social qu'au plan politique. 
Impérative devient alors l'initiative de renforcer la coopération entre les États membres et l'organisation onusienne en charge des droits de l'homme. 
Renforcement des liens, c'est l'objet même des échanges de ce mardi entre le Premier Ministre Chef du Gouvernement, Joseph DION NGUTE, et son hôte, Volker TURK, Haut - commissaire des Nations-Unies aux Droits de l'Homme.
Depuis son premier examen passé le 5 février 2009, le 2ème en mai 2013,le 3ème en 2018,et le 4ème en 2023, le Cameroun s'est familiarisé au mécanisme onusien, visant à l'amélioration constante de la situation des droits de l'homme dans les États membres des Nations Unies.
En tant qu'Etat-partie, le Cameroun s'emploie à la promotion et à la protection des droits de l'homme. 
Sont ainsi à inscrire à son actif : la promotion de l'emploi, la ratification de certaines conventions internationales, la domestication des conventions internationales déjà ratifiées, le respect du procès équitable et des libertés publiques, l'amélioration de la gouvernance, des conditions de détention et des conditions de vie des populations, une protection spécifique des personnes dites vulnérables à l'instar des enfants, des filles, des femmes, des autochtones ; la lutte contre la discrimination, la fourniture des services sociaux de base (éducation, santé, eau, électricité) ; la lutte contre l'impunité, et la réponse consensuelle aux situations de crise. 
État de droit, espace d'expression des libertés et des droits de l'homme, terre d'opportunités en matière d'investissement, pays d'accueil réputé pour son hospitalité, le Cameroun fait de grandes enjambées sur le chemin de la promotion et de la protection des Droits de l'homme. 

Laurentine BEKONO