Ils sont venus, ils ont vu, ils ont touché du doigt des lingots d'or de 2kg chacun, d'une valeure de 80 millions de FCFA,  des échantillons, de calcaire, de boxite, de Manganèse, de litione, et j'en passe...
Suffisant pour faire entendre chants, trompettes et tambours : le Cameroun est un véritable scandale minier qui s'arrime à la volonté du Chef de l'Etat, Paul BIYA, de valoriser ses réserves minières. 
Le Cameroun s'enorgueillit ainsi d'accueillir au même momen et sous le même toit, deux événements d'une importance capitale. 
Émerveillé par la pertinence des thèmes choisis, le Premier Ministre, Chef du gouvernement Joseph DION NGUTE s'en réjouit.
"La transformation de nos ressources est une nécessité  pour les pays producteurs que nous sommes, il est d'un gand intérét que les négociations avec les opétateurs des industies extractives débouchent sur une sécurisation des revenus en compensation de l'exploitation de notre capital naturel. Ces retombées participeraient en consequence à construire des ressources budgétaires nécessaires aux  investissements dans le capital physique et  humain. Nous avons aujourd'hui une responsabilité partagée dans la pise des décisions appelées à impacter positivement l'environnement économique de notre société. Nous avons une décison cruciale à prendre dans les options statégiques devant sous-tendre l'exploitation optimale de nos ressources naturelles. ll me semble à ce stade que la transformatlon de ces ressouces devient pour nous une question incontounable et l'industrialisotion de nos pays une nécessité, après être resté dans l'exportation, il est temps de passer du potentiel au réel à travers la transformation locale."
 Jean-Marc CHATAIGNIER, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l'Union Européenne au Cameroun et en Guinée Equatoriale n'a pas manqué d'afficher ses ambitions.
" Nous attendons beaucoup de ces assises, pour nous c'est un évènement très Important, d'abord pour le Cameroun parce que c'est I'occasion pour le pays d'accuellir une Conférence de haut niveau sur un sujet critique au niveau lnternational, celui de la transition écologique et des minerais critiques. Ensuite, c'est un évènement majeur dans la discussion avec les Etats de l'Organisation des Etats d'Afrique, des Caraibes et du Pacifique. Nous voulons faire des partenariats en profondeur et dans la durée qui portent sur les minerais et sur tout ce qui entoure la production minière. C'est-à-dire l'infrastructure, les conditons de travail et les conditions envionnementales. C'est un sujet qui est lié à la transition écologique européenne. On a besoin de ces minerais, le monde entier en a égalemernt besoin, On doit donc trouver le moyen de les exploiter dans les conditions respectueuses qui bénéficient aux pays partenaires. Nous avons déjà signé quatre partenariats en Afrique avec la Zambie, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, la NamibIe. Il faudra travaIller avec le Gouvernement du Cameroun pour en signer un aussi .Nous attendons beaucoup de ces assises. "

Au palais des congrès de l'une des collines qui surplombent la cité capitale, les oriflames de 79 pays membres de l'organisation des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique flottent pour célébrer la nouvelle vision d'exploitation des mines.
Ce nouvel engagement démontre à suffisance, la volonté des pays en voie de développement de relever tous les défis pour faire du développement des industries extractives une priorité. 

Laurentine BEKONO